Actuellement, la forte pression du mildiou dans la vallée du Rhône sud oblige les viticulteurs à recourir massivement au cuivre. Bien que cette solution soit incontournable pour protéger les vignes, elle entraîne des conséquences notables sur les moûts, affectant la qualité et le processus de vinification. Voici un résumé des impacts principaux sur lesquels il faut être vigilant :
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Impact sur la Fermentation : Le cuivre, reconnu pour son effet antifongique, peut rendre les départs de fermentations alcooliques spontanées difficiles, particulièrement pour les viticulteurs en bio et biodynamie n'utilisant pas de souches commerciales. Ils devront probablement recourir à un pied de cuve. Nos œnologues peuvent fournir des protocoles spécifiques pour surmonter cette difficulté.
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Altération du Profil Aromatique : En tant que catalyseur d'oxydation, le cuivre peut détruire les précurseurs d'arômes, rendant les vins, surtout les blancs et les rosés, moins aromatiques. Cela pose un problème notable, car ces types de vins sont particulièrement recherchés pour leur bouquet. L'altération du profil aromatique constitue une perte qualitative significative.
Délai avant récolte : Il est impératif de respecter scrupuleusement les délais avant récolte après les traitements au cuivre pour minimiser son impact sur la vinification. Cette pratique permet de réduire la présence de résidus de cuivre dans les raisins, préservant ainsi la qualité des moûts et des vins.
Nos Recommandations : il est crucial pour les producteurs de prendre en compte ces effets dans leurs pratiques de vinification. Pour toute question ou besoin de support, nos œnologues sont à votre disposition pour proposer des solutions adaptées à votre situation.